C’est lors d’un déjeuner avec mon ami Yves Djorno que j’ai entendu parler du Predictive Index™ : un outil d’analyse de personnalité managériale, mis au point il y a plus de 50 ans par un américain Arnold S. Daniels, et utilisé par plus de 7000 organisations dans le monde. La méthodologie semble donc testée, re-testée et éprouvée. Ce qui m’a le plus frappé est l’accessibilité et la facilité du test. Il s’agit de sélectionner des mots dans des listes : l’une qui correspond à ce que l’on est profondément, la deuxième à ce que l’on croit devoir être par rapport aux exigences de l’environnement professionnel. Ce qui est encore plus surprenant est le rendu et les résultats.
Mon profil est évalué selon quatre dimensions :
La première est la capacité d’influence, la deuxième, la collaboration, la troisième, le rythme, et la dernière, la structure. L’analyse est présentée sur chacun des critères mais aussi, ce qui est particulièrement intéressant, sur la proximité ou distance des critères, ce qui crée d’autres dimensions.
Le test n’est pas livré brut mais est interprété par un expert qui en décrypte les conclusions.
Si je regarde mes résultats, le test a confirmé beaucoup de traits de personnalité que je connaissais déjà, a mis des mots sur certaines tendances : mon appétit au risque, mon degré d’entrepreneuriat, ma capacité à déléguer et quoi ; mais surtout a également mis en lumière les choix professionnels et les rôles qui me conviendraient : consultant ? dirigeant ? commercial ?
En deux mots : simple et puissant.
Si j’ai eu l’occasion de le tester d’un point de vue personnel uniquement, son utilité se trouve sans doute aussi dans des process de recrutement, et également dans des analyses d’organisation – interactions entre les membres d’un comité de direction, constitution d’équipes.
Comme tout outil, il ne sera utile que s’il y a une vraie volonté de transformation d’une organisation et de prise en considération des interactions pour l’amélioration des performances. Ça parait évident !