de l'ombre à la lumière

C’est l’histoire d’une œuvre, c’est l’histoire d’un livre, c’est l’histoire d’une rencontre, c’est l’histoire d’un « billet » pour faire partager une émotion, un moment de bonheur.

Pour ceux qui ne la connaitraient pas, Fabienne Verdier est une artiste peintre qui a vécu 10 ans en Chine, mais déjà le mot artiste, bien qu’immense est réducteur. Il m’est difficile de dissocier le tableau, de la personne, de son histoire qu’elle a bien voulu raconter dans un ouvrage « passagère du silence », et sans doute aussi de mes années passées en Asie, qui ont ouvert une sensibilité à la calligraphie.

Ce qui frappe dans les œuvres de Fabienne Verdier, c’est la puissance, qui s’exprime par la grandeur des toiles, la taille des outils, la force du trait, la lumière des couleurs ; c’est aussi la simplicité, l’abstraction, qui nous renvoient à notre propre imaginaire.

Son travail récent sur les maitres flamands est révélateur de sa capacité unique et exceptionnelle d’intérioriser et de s’approprier des œuvres pour nous les restituer au travers de la métamorphose qu’elle aura opérée.

Mais là où il y a résonnance, transcendance ? c’est qu’une œuvre de Fabienne Verdier n’est pas une toile à plat mais l’expression d’une vie, d’une femme, d’une recherche de perfection, d’une concentration, d’une incarnation, d’un mouvement de son corps, d’une répétition et d’un travail acharné pour trouver sa vérité…

Ma rencontre récente avec Fabienne Verdier m’a permis de lui dire mon admiration, au-delà de l’artiste, de cette femme qui a fait preuve de vision, de volonté sans faille, de ténacité, d’acharnement et de survie dans un environnement parfois hostile. Je lui ai parlé de « role model »…